Valentine Levacque prépare une thèse de philosophie à l’Université de Bourgogne (LIR3S) sur la question de l’impact sociétal de la facilitation. Son travail se concentre sur la facilitation de processus collaboratifs au sein d’organes de gouvernance en entreprise. Elle est diplômée d’un master de philosophie et société de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’un master 2 ETHIRES (éthique appliquée, responsabilité sociale et environnementale) de la Sorbonne.

Apparue aux Etats-Unis dans la seconde partie du XXème siècle, la facilitation est une pratique de gestion stratégique de dynamique de groupes, faisant écho aux mouvements de transformation de l’entreprise rejetant les modèles fordistes ou tayloristes et valorisant de nouvelles alternatives pour repenser le travail en privilégiant le « faire avec », « faire ensemble ».

Au sein des entreprises, l’enjeu de cette recherche est de mettre en perspective l’apport de la facilitation pouvant contribuer à des stratégies de gouvernance susceptibles d’aller dans le sens du bien commun.

Nous pensons nécessaire de repenser ce qu’est le travail ainsi que la rencontre avec l’autre en questionnant la construction et l’utilisation du collectif dans les organisations ; des conditions optimales pour qu’un individu puisse s’exprimer au sein d’un groupe à la violence des modèles collaboratifs. La thèse s’inscrit dans une philosophie de terrain accentuée par un contrat CIFRE au sein du cabinet français Formapart, dans la filiale FacteurCO spécialisée dans les activités de recherche, d’innovation et d’inspiration sur la facilitation des processus d’interactions sociales.